Bilan gilets jaunes : Première partie

I] Introduction

Nous partageons le bilan du mouvement des gilets jaunes auquel nous avons participé.  La forme de ce mouvement, en rupture avec les luttes précédentes que nous avons connu, a été empli de contradictions. De nombreux textes ont depuis été publié pour décrire ce mouvement.

Pour autant il nous semble indispensable de pouvoir écrire d’un point de vue engagé, en tant que communistes, sur les luttes auxquelles nous avons pris part et dans lesquelles nous nous sommes organisés.

Écrire ce bilan et le publier nous apparaît nécessaire et ce malgré le temps qui s’est écoulé, pour tenter d’avoir une lisibilité, comprendre où nous avons failli et nous organiser en conséquence au vu de la période.
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Organisation Pour l’Internationale Communiste : méthodologie

Pour commencer, nous ne commenterons pas les évidences que martèlent les journaux et les vagues contradictions émises sur les réseaux sociaux. Non pas parce que nous ne les comprenons pas, non pas parce qu’elles sont tout à fait fausses ou justes, mais simplement parce que nous avons un postulat, et que nous allons le défendre becs et ongles.

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Partie 1 b. La cause fondamentale de toutes les maladies

« Norman Béthune, médecin du peuple,
Cherchait la cause de la maladie
Il a trouvé, c’est le capitalisme,
Béthune est dev’nu communiste »

Forgeons notre Parti, chanson québécoise

Le monde a beau être dominé par le Capital, nous ne l’avons pas attendu pour être malades et mourir. Dame Nature n’a pas de morale : elle ne connaît que la loi de la dialectique. C’est à dire l’enchaînement des contradictions qui constitue l’histoire de toute chose.
La Nature gagnera toujours contre le Capital. Aussi, si nous ne mourons pas terrassés par un adversaire extérieur, c’est à l’intérieur de notre organisme que se mènera la terrible bataille de notre vie contre la vie.

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Partie 1 a : Affronter la science du capital

S’il y a quelque chose qui pour nous relève de la science, c’est la dynamique: rien n’est immobile dans l’univers. Dans le capital, le moteur de cette dynamique est la lutte des classes. La science et la technologie n’y échappent pas. La science n’est pas l’apanage de spécialistes en blouses blanches que l’on réunirait autour d’un « Nous » hypothétique ou d’une « communauté scientifique » supposée.
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La science bourgeoise nie ce mouvement, elle nous assène des vérités révélées. La science, c’est la religion du capital : elle affirme depuis des siècles ce qui est et ce qui n’est pas. Elle se place au-dessus de la société, comme une règle absolue, comme un savoir absolu, mobilise les forces vives pour faire face à des ennemis toujours plus spectaculaires: la couche d’ozone, les météorites, le Big One, l’inversion des pôles magnétiques, l’arrêt du Gulf Stream, d’El Niño…
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La science confond ce qui est, la matière, la lumière…et sa pensée. Elle pense être la matière incarnée. Ce faisant, elle oublie de dire qu’elle agit consciemment. Et elle agit mal.
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Ainsi, tous ces phénomènes existent. Et le capitalisme les aggrave largement par son action; exode rural, surpopulation urbaine, vie dans les espaces alluviaux, concentration de la production….sont autant de situations qui décuplent les désastres, quand le capitalisme ne les crée pas tout seul par des accidents industriels. Continue reading Partie 1 a : Affronter la science du capital

Réagir, s’organiser, outrepasser.

 

« Un mort, c’est une tragédie. Un million de morts, c’est une statistique »
Joseph Staline, un réformiste dans son lit de mort.

Prologue à une intervention communiste

1. On ne se concentrera pas sur la maladie. Il est absurde de parler de la maladie en tant que telle. La maladie est à l’échelle de notre espèce une tempête dans un verre d’eau. On ne listera pas les milliers de chiffres qu’on pourrait opposer chiffres des morts, par exemple, des 2,4 millions de morts annuels de maladies pulmonaires, ou, encore plus nombreux du travail (selon les propres instituts bourgeois qui décomptent ces détestables statistiques).
A aucun moment cette hiérarchie macabre ne nous suffit, parce qu’elle cache des tragédies. Ces tragédies touchent, presque toujours, des prolétaires qui ont travaillé toute leur vie et se voient arracher par la maladie la retraite qu’ils ont sué de leur front.

2. Nous affirmons en revanche, que si cette maladie est bénigne au regard de l’humanité, elle révèle l’incapacité du Capital à y répondre efficacement. Elle montre aussi le gaspillage de l’action de notre espèce au nom du profit : on nous confine, parce qu’on a peur de notre capacité d’action. Continue reading Réagir, s’organiser, outrepasser.