« Un mort, c’est une tragédie. Un million de morts, c’est une statistique »
Joseph Staline, un réformiste dans son lit de mort.
Prologue à une intervention communiste
1. On ne se concentrera pas sur la maladie. Il est absurde de parler de la maladie en tant que telle. La maladie est à l’échelle de notre espèce une tempête dans un verre d’eau. On ne listera pas les milliers de chiffres qu’on pourrait opposer chiffres des morts, par exemple, des 2,4 millions de morts annuels de maladies pulmonaires, ou, encore plus nombreux du travail (selon les propres instituts bourgeois qui décomptent ces détestables statistiques).
A aucun moment cette hiérarchie macabre ne nous suffit, parce qu’elle cache des tragédies. Ces tragédies touchent, presque toujours, des prolétaires qui ont travaillé toute leur vie et se voient arracher par la maladie la retraite qu’ils ont sué de leur front.
2. Nous affirmons en revanche, que si cette maladie est bénigne au regard de l’humanité, elle révèle l’incapacité du Capital à y répondre efficacement. Elle montre aussi le gaspillage de l’action de notre espèce au nom du profit : on nous confine, parce qu’on a peur de notre capacité d’action. Continue reading Réagir, s’organiser, outrepasser.